Collection de Bijoux Héraclès en Argent 925

Guidé par le nœud d’Héraclès (ou nœud plat), j’ai voulu cette collection simple et intemporelle, en usant de différentes dorures pour relever la pierre fine maîtresse de cette édition : la spinelle noire.

Le “nœud d’Héraclès” était considéré comme protecteur. Il symbolisait la force, la puissance et l’amour. Ces significations ont plusieurs origines. Le nœud ‘Héraclès semble faire allusion à celui que le héros utilisait pour attacher les pattes de la peau de lion qu’il portait sur lui. Cette peau était en effet, celle du lion de Némée terrassé par hercule; elle était indestructible, ce qui constituait une belle armure ! On voit donc que porter avec soi le motif du nœud d’Hercule était une manière de s’approprier un peu de la force du héros. Par ailleurs, la figure d’Hercule était également censée écarter les maladies et tous les autres maux : ce motif était donc aussi protecteur. Pline lui attribue même des qualités de guérison : “C’est merveille”, écrit-il, “combien est plus prompte la guérison des blessures quand le bandage est fait en nœud d’Hercule”. Ce motif récurrent dans la bijouterie féminine de la période hellénistique, est devenu important dans le symbolisme du mariage. Car le nœud d’Hercule est aussi celui qui attachait la ceinture des mariées à Rome, et que l’époux seul devait délier. En effet, chez les Romains, les nouvelles mariées portaient une ceinture en laine nouée par un nœud d’Hercule que le mari devait détacher sur le lit nuptial. On y voyait un présage de fécondité.

“La nouvelle mariée était ceinte d’une ceinture que l’époux détachait au lit. Cette ceinture était faite de laine de brebis, et signifiait que, de même que cette laine, levée en flocons, était unie à elle-même, de même le mari était attaché comme par une ceinture et un lien étroit à sa femme. Le mari détache cette ceinture, nouée par le nœud d’Hercule, comme présage qu’il sera aussi heureux par le nombre de ses enfants que le fut Hercule, qui en laissa soixante-dix.”

Festus grammatacus, De la signification des mots, Livres I et II/Sextus Pompeius Festus, Trad. par M.A. Savagner, Panckoucke, 1846.
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